Chalet Aconcagua, Zermatt
Derrière les fenêtres du chalet, le Cervin. Un géant enneigé coiffé d’une cime pyramidale, reproduite d’innombrables fois par les peintres, et souvent reprise par les designers helvètes. Il fallut attendre 1865 pour qu’une poignée d’aventuriers atteignent son sommet, à près de 4500 mètres d’altitude, et ce fut le dernier grand exploit de l’alpinisme. Quelques décennies plus tard, les premières stations de sports d’hiver allaient apparaître dans cette fantastique région des Alpes suisses.
Un territoire fascinant : le Cervin est loin d’être le seul à s’élever au-delà de 4000 mètres. Une quarantaine de pics y parviennent aussi ; de fait, l’endroit s’est révélé idéal pour la pratique du ski. Ainsi furent tracés autour de Zermatt 350 kilomètres de pistes, tandis que le vieux village cerné par les cols était soigneusement préservé. Pour rejoindre le chalet dans le cœur du bourg, il faut abandonner sa voiture, car elles y sont interdites. Depuis le parking privé, on emprunte alors la navette en direction du centre et de la magnifique résidence, qui ne se trouve qu’à quelques minutes des remontées mécaniques.
Luxueuse, elle déplie ses trois étages et ses 555 m2 de superficie en face de l’impérieuse montagne évoquée plus tôt. La charpente est traditionnelle, les boiseries se présentent sous toutes les formes, qu’il s’agisse des murs, des parquets ou des poutres. Ce peut être un jacuzzi, un hammam, une salle de jeux, ou le prestigieux système audio installé dans chacune des pièces. Sur le terrain de l’esthétique, elle s’incarne dans le mobilier design, la superbe cheminée, ou quelques œuvres d’art contemporain habilement disséminées, dont l’éclat prolonge celui des merveilleux paysages qui apparaissent à travers les baies vitrées.
D’extraordinaires panoramas, visibles depuis les balcons, et notamment depuis ceux qui jouxtent chacune des chambres ; de grandes suites qui disposent toutes d’une salle de bains ou d’une douche attenante.
D’ici, le Cervin obstrue largement la ligne d’horizon. Solidement ancrée dans les forêts de conifères, son immense silhouette paraît familière. Souvent, on tente de se souvenir dans quelles circonstances on l’avait déjà aperçue auparavant.